Actuel Moyen Âge : il était une fin

Eh oui, Actuel Moyen Âge, c’est fini. Enfin, presque.

Chères lectrices, chers lecteurs d’Actuel Moyen Âge. Depuis janvier 2016, nous avons publié sur ce blog un article chaque semaine (ou presque) : 420 en tout… ! Nous vous avons parlé de chevaliers en grève et de vikings en ski, de femmes qui travaillent et de prêtres pas très chastes, des règles de la Vierge et d’épilation. Nous vous avons parlé, surtout, du Moyen Âge, cette belle et fascinante période, tellement plus riche qu’on ne le croit souvent. Avec des sources précises et de la bibliographie récente, pour faire de la diffusion de la recherche, au sens fort, à la fois accessible et exigeante, amusante et rigoureuse.

Aujourd’hui une page se tourne et l’équipe d’Actuel Moyen Âge passe à de nouveaux projets. Nous nous sommes rencontré∙es durant nos thèses, qui sont (presque) toutes achevées à présent. Des postes, des bébés, des départs à l’étranger, de nouveaux boulots nous attendent. Nous avons besoin de temps, d’énergie, à la fois pour ces défis et pour repenser de nouveaux modes de vulgarisation scientifique.

Ce blog restera, bien sûr, en ligne, avec tous les articles publiés. Nous avons même profité de l’été pour remettre à jour les mots clés afin que les plus anciens articles soient plus faciles à trouver. Si vous n’avez pas tout lu, de belles découvertes vous attendent !

Peut-être verrez-vous de temps en temps un nouvel article sortir, à l’occasion d’une lecture, d’une visite d’exposition, d’une proposition, ou dans la catégorie « Entretiens » pour continuer à rendre compte de l’actualité de la recherche. Le compte Twitter reste également actif.

Mais c’est, pour le moment du moins, la fin de cette belle aventure éditoriale et de son article hebdomadaire.

Non sans émotions, car Actuel Moyen Âge occupe une grosse place dans nos vies depuis des années, nous vous remercions tous et toutes pour vos lectures, vos commentaires, vos critiques, vos corrections, votre soutien, votre présence.

L’histoire continue : que les vôtres soient aussi belles que possible.

Tite Live, Ab urbe condita, Paris, BnF, ms français 33, f. 94 v.
Image mise en avant : Paris, Bnf, ms français 5054, f. 16 r.